Anthony Estienne, PhD
Professeur adjoint, Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal
Adresse complète
- (450) 773 8521 ext. 14743
- Anthony.estienne@umontreal.ca
- https://fmv.umontreal.ca/etudes/personnel-enseignant/fiche/in/in35943/sg/Anthony%20Estienne/
- Centre de Recherche en Reproduction et Fertilité (CRRF)
Département de biomédecine vétérinaire
Faculté de Médecine Vétérinaire
Université de Montréal
1500 avenue des vétérinaires
Saint-Hyacinthe, J2S 8H5
(bureau #3450)
Intérêts de recherche
Mon expertise tourne autour de la fonction de la reproduction en général et de la fonction ovarienne en particulier. Mes premiers travaux de recherche portaient sur l’étude de la folliculogenèse ovarienne terminale. Plus tard, j’ai choisi de travailler plus précisément la régulation du système de l’Anti-Müllerian Hormone (AMH) par les Bone Morphogenetics Proteins (BMPs) et sa conséquence sur le phénotype ovarien chez plusieurs modèles d’étude. Par la suite, je me suis intéressé à des processus comme l’atrésie folliculaire et l’ovulation. Finalement, mes projets de recherche les plus récents portaient sur la relation entre le métabolisme et la reproduction, notamment chez la poule et l’espèce humaine. De plus, je me suis intéressé aux effets de certains produits phytosanitaires (herbicides) sur la reproduction chez les espèces précédemment citées.
Mon programme de recherche à long terme actuel s’inscrit dans le contexte des difficultés rencontrées par la filière laitière et notamment les problèmes de reproduction des vaches. Ces dernières ont été sélectionnées selon un schéma ne prenant en compte que les performances de production de lait et donc au détriment d’autres caractères tels que la fertilité. En effet, les taux de succès des premières inséminations artificielles (IA) menant à une gestation n’ont fait que de décroitre au cours des dernières décennies, nécessitant ainsi la multiplication des IA et allongeant donc le délai entre deux gestations et donc deux périodes de lactation. Des efforts sont désormais entrepris pour parer à ces problèmes mais les biotechnologies de la reproduction et plus précisément la production de gamètes femelles in vitro permettrait d’apporter des solutions supplémentaires à ces problèmes. Même si les techniques de reproduction assistée chez les animaux de rente sont bien maitrisées, la culture et la reconstitution d’organe reproducteur in vitro pourraient in fine permettre la réduction des cheptels et donc du nombre des animaux sur pieds, conduisant ainsi à une diminution des couts de production et de l’impact environnemental, tout en maintenant une productivité d’embryon de bonne qualité élevée.